Sékou Koundouno plus tranchent : « Doumbouya n’aura plus la paix du cœur.. »

Dans l’émission Mirad’Or de Fim Fm ce mercredi 25 janvier 2023, le responsable stratégie et planification. du FNDC qui vit loin du pays depuis plusieurs mois, s’est déchainé sur le chef de la junte, Colonel Mamadi Doumbouya, en réagissant suite à la plainte que ce dernier et certains barons du régime militaire de Conakry auraient portée contre trois hauts responsable de ce mouvent de la société civile.

Ci-après l’essentiel de son intervention chez nos confrères de Fim Fm

« Des actions fortes et décisives seront déroulées dans les heures qui suivent afin de montrer à Monsieur Doumbouya et à tous ceux qui l’accompagnent, que c’est la fin de ses heures dès après la transition Guinéenne.

Qu’il n’aura plus la chance de vivre en paix, il n’aura pas la paix du cœur quand il va rendre le pouvoir au peuple de Guinée et qu’il passera le reste de sa vie dans les ennuis judiciaires tant qu’il ne parvient pas à élucider et à identifier les responsables de ces cas d’homicide et de torture.  Nous avons tout un tas d’élément, écrits, audios et vidéos attestant la responsabilité à la fois du ministre de la Défense nationale, Balla Samoura, Sadiba Coulibaly, Mory Condé, Dansa Kourouma, Colonel Mamadi Doumbouya. En tout état de cause, nous constatons de la panique, de la débandade, c’est un non-événement pour nous. Il m’a été instruit de déployer l’artillerie lourde et les heures qui vont suivre, vous verrez des actions décisives dans ce sens.

 

Il n’y aura plus de manifestations de rue. Nous avons tiré tous les enseignements nécessaires, les erreurs du passé, mais nous y travaillons depuis près d’une soixantaine de jours. Nous préparons des actions de rectification et de redressement de la transition. Au moment opportun, nous allons en découdre complètement avec la junte afin que le peuple de Guinée puisse connaître la prospérité et la stabilité. Quand je dis plus de manifestations, c’est des manifestations de ville morte ou celles d’actions citoyennes. Le jour où nous serons prêts à protester, la junte elle-même va exiger et demander le dialogue à notre place. Nous nous parlons quotidiennement, nous avons des réunions, à la fois des stratégies de concertation et d’orientation dans les perspectives. Et ça, nous le faisons au quotidien. »

Charles Touré/Le Jour