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Installation parlementaire : une cérémonie qui devrait attendre…

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La session inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale se tiendra ce mardi 21 au Palais du peuple, siège du parlement guinéen. Une session prévue et voulue par Alpha Condé qui déroule sans rupture son agenda politique en dépit de la pandémie mondiale, Covid-19 qui a eu raison des hauts cadres du pays, parmi eux Me Amadou Salif Kebé, ex-président de la CENI décédé et inhumé fin de semaine. Alors que pour une question d’éthique et de morale, il serait bien d’ajourner l’installation de ce nouveau parlement qui souffrira évidement du manque de légitimité durant tout son mandat.

Il est indéniable que sans la détermination, le calme et la sérénité du défunt président de la CENI, il serait difficile voire impossible de tenir le double scrutin du 22 mars. Si, Alpha Condé, a tenu tête à toutes les pressions internes et externes pour ne pas reporter sine die ce scrutin, pomme de discorde entre les forces vives du pays, c’est par ce qu’il s’appuyait sur des piliers solides dont celui de la CENI que dirigeait, l’avocat Salif Kebé

Sous d’autres cieux, la présente session devrait attendre du moins pour honorer la mémoire de Me Amadou Salif Kebé, emporté par le Covid-19 qu’il aurait contracté auprès des observateurs dudit scrutin venus de l’étranger.

Mais c’est sans compter sur la nature de notre Etat, qui a toujours rangé dans les oubliettes ceux qui ont pays leur vie pour sa cause.

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