L’ingénieur en charge de la construction de la route nationale numéro 1 de 99 km qui s’étant de Kindia-Kambanya(Telimélé), a donné l’état d’avancement des travaux de son chantier la semaine précédente avant d’assurer la population l’achèvement de la route dans un délai court.
« Techniquement parlant, on peut rassurer la population de cette situation. Parce que nous nous sommes fixés cet objectif par rapport à l’achèvement des travaux. Aujourd’hui on ne peut pas vous dire d’ici la saison hivernale que nous allons finir tout le tronçon. Parce que tout le tronçon fait en tout 99 km. Mais sur les 99 km, nous nous sommes déjà fixés l’objectif de réaliser de PK 0 à PK 70 qui correspond au village de Khatia(Bangouyah). Donc, d’ici la saison hivernale de finir complètement la route. Aujourd’hui nous sommes sur les ouvrages qui sont entrain d’avancer bien. On a vraiment appuyé l’accélérateur pour finir parce que, ce qui est plus difficile pour nous aujourd’hui c’est ces ouvrages. Une fois ces ouvrages finies , le rechargement quant à lui, ne pourra pas nous empêcher de finir ces travaux avant la saison hivernale », a expliqué N’Faly Sacko, ingénieur et conducteur des travaux de l’entreprise UBC.
Répondant à la question de savoir combien d’ouvrages sont-elles en exécution N’Faly Sacko dit : « Dans notre objectif, nous avons à réaliser au total vingt (20) ouvrages y compris deux(2) grands ponts de dix(10) mètres linéaires. Sur les vingt ouvrages , il y a différents types daleaux. Nous sommes à 50% de la réalisation de ces ouvrages. Par conséquent, nous rencontrons les difficultés dans l’exécution de nos activités. Nous avons des engins qui nous fatiguent. Souvent ces engins tombent en panne. Par ailleurs, j’encourage la population la terminaison des travaux d’ici la saison pluvieuse », a-t-il confié avec certitude.
Pendant cette saison sèche, les usagers de cette route Kindia-Kambanya sont confrontés à d’énormes difficultés dans leurs déplacements. Fodéya Sylla un citoyen de la sous-préfecture de SANGAREAH (Sokhily) dit : « Nous avons d’énormes difficultés dans la pratique de cette route. C’est une route qui est complètement dégradée. Nous demandons à l’Etat de nous apporter son soutien. Nous souffrons énormément », nous a-t-il confié.
Amadou Sylla/Lejour.info
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