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Guinée: tensions et défiance à la veille du double scrutin

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En Guinée incertitude et inquiétude règnent à 24h du double scrutin hautement controversé couplant législatives et référundum constitutionnel ce dimanche 22 mars. Le Front national de défense de la Constitution (FNDC), certain qu’Alpha Condé compte en profiter pour briguer un 3ème mandat en violation de l’actuelle loi fondamentale, s’y oppose catégoriquement. Pour le gouvernement il n’est pas question d’un nouveau report, et les préparatifs suivent leur cours en dépit de l’épidémie de coronavirus. Une coupure internet est constatée depuis hier soir en Guinée où les chancelleries ont une nouvelle fois exprimé leurs doutes vis à vis du scrutin.

Les conditions d’organisation d’un scrutin sérieux et apaisé, dont le résultat peut être accepté par tous, ne sont actuellement pas réunies, selon l’Union européenne.

Bruxelles réaffirme son soutien à l’OIF et la Cédéao, qui se sont retirées du processus.  En réponse à la demande des autorités guinéennes, l’institution sous-régionale conditionne l’envoi d’observateurs au caractère inclusif du scrutin.

Interdiction n’est faite à personne de venir, assure le général Bouréma Condé, ministre de l’Administration territoriale, tandis que l’inquiétude grandit à Conakry, suite aux échauffourées de vendredi dans le camp militaire Alpha Yaya Diallo en banlieue de la capitale, au déploiement de l’armée et aux menaces du FNDC d’empêcher le scrutin.

La suite de cet article sur RFI

 

 

 

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