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Sur RFI Rachid Ndiaye parle de la nouvelle Constitution «l’objectif est de moderniser les institutions»

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Le Premier ministre guinéen a lancé la semaine dernière un processus de consultations qui doit se tenir jusqu’au 25 septembre. Ibrahima Kassory Fofana reçevra toutes les composantes de la vie publique : représentants des institutions, partis politiques, syndicats, organisations de la société civile… De quoi sera-t-il question ? Dans son adresse à la nation du 4 septembre, Alpha Condé a évoqué un débat sur les différents sujets de préoccupation du pays, parmi lesquels le changement de Constitution. Rachid Ndiaye, ministre d’État conseiller spécial du président de la République est plus précis ce matin sur notre antenne. Pour lui, le cœur des consultations ne sera pas sur le principe d’une nouvelle Constitution, mais sur le contenu de cette nouvelle loi fondamentale. Rachid Ndiaye est l’invité Afrique de RFI.

RFI : Pourquoi fallait-il organiser une consultation nationale, est-ce que le président Alpha Condé ne connait pas déjà quelles sont les positions sur les grands sujets du moment et notamment sur la Constitution ?

Rachid Ndiaye : Oui, il était important pour le président de la République d’associer toutes les forces vives de la nation pour que chacun apporte sa contribution à l’élaboration d’une nouvelle loi fondamentale, Une nouvelle Constitution. Une consultation libre, dans laquelle chacun donne son point de vue, ceux qui peuvent enrichir la loi fondamentale, ceux qui ont des réserves par rapport à un certain nombre de dispositions… tout cela dans un exercice démocratique qui permet d’aller de l’avant.

Donc il ne s’agit plus de débattre du principe d’une nouvelle constitution, mais bien du contenu de cette Constitution ?

Je crois que la question du principe est un élément acquis parce que de toute façon, nous sommes dans une démarche tout à fait légale. La Constitution reconnait au président le droit de prendre un certain nombre de mesures, de dispositions concernant l’organisation des pouvoirs publics. Je crois qu’au-delà de ça, il était important qu’on fasse taire une critique selon laquelle le président et le gouvernement ont agi de manière unilatérale. Il ne s’agit pas de cela, il s’agit d’un travail commun, un travail qui est décroché de la personnalité propre du président de la République. C’est un travail pour l’avenir du pays, c’est un travail de fond.

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