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La France annonce la mort du chef d’Aqmi, tué au Mali

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La ministre française des Armées Florence Parly annonce ce vendredi 5 juin la mort du chef d’Aqmi Abdelmalek Droukdel et de « plusieurs de ses proches collaborateurs », lors d’une opération militaire le 3 juin au Mali.

Une opération menée le 3 juin dans le nord du Mali par les forces françaises avec le soutien de leurs partenaires a conduit à la mort de l’émir d’Aqmi Abdelmalek Droukdel, a annoncé ce vendredi sur Twitter la ministre française des Armées Florence Parly. « Plusieurs de ses proches collaborateurs » ont également été tués. L’Agence France-Presse précise que cette opération a été menée au nord-ouest de la ville de Tessalit, près de la frontière avec l’Algérie.

Le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique a reçu l’allégeance de plusieurs groupes jihadistes actifs au Sahel, rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghaly.

L’information concernant la mort d’Abdelmalek Droukdel est cependant à prendre avec prudence. On ignore encore si son identité a été confirmée, par exemple par une analyse ADN. L’état-major des armées n’a en tout cas fait aucune communication à ce sujet. En mars 2019, le chef de la katiba du Macina, Amadou Koufa, pourtant annoncé mort trois mois plus tôt par Florence Parly, était réapparu dans une vidéo dans de propagande que s’était procurée France 24.

Dans sa série de tweets, la ministre des Armées annonce par ailleurs que des opérations se poursuivent contre l’organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), actif dans la région de Ménaka, au nord-est du Mali, à la frontière avec le Niger. La ministre française des Armées rappelle que le 19 mai dernier, la force Barkhane a capturé Mohamed el Mrabat, « vétéran du jihad au Sahel et cadre important de l’EIGS ».

Abdelmalek Droukdal, membre du comité directeur d’Al-Qaida, commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel.

RFI

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