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Acharnement sur le Général Sangaré: Qui en veut au Directeur général des Douanes ?

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Aux dires des férus du réseau social Facebook, le très nerveux Bananfara Bré Koulibaly a pris goût dans l’art d’injurier ses victimes. Par les temps qui courent, BBK vise le Directeur général des douanes, Toumany Sangaré, qui se retrouve en sa ligne de mire innocemment.

Pour la énième fois, le farfelu signe des publications où il tire à boulets rouges sur le général. Impunément.

C’est pour mettre fin à cette persécution que la victime a décidé de saisir la justice qui, depuis l’adoption de la loi sur la cybercriminalité, ne tolère plus ce sale comportement sur Internet, devenu un moyen de règlement de compte pour certains.

Bien évidemment, Bananfara Bré Koulibaly – un guignol dont nous faisons bonne publicité ici – a été arrêté et placé en détention préventive. En attendant son procès.

Il va écoper d’une peine minimale d’un an de prison ferme, si l’on s’en tient à la loi_sur_cybercrimilnalite (visible sur ce lien). Au sens de la présente loi, on entend par Cybercriminalité, l’ensemble des infractions pénales qui se commettent au moyen ou sur réseau de télécommunication ou un système d’information. La première infraction pénale mise en exergue dans la présente loi étant l’atteinte à la dignité humaine (la diffamation).

Il n’y a donc ni équivoque, ni quiproquo, ni faux-semblant. La culpabilité de Bananfara Bré Koulibaly, de son nom de baptême facebook, est tangible et avérée. Son aversion pour le Directeur général des douanes s’est répandue sur la toile comme une traînée de poudre.

En Guinée, depuis l’éclosion des réseaux sociaux, il y a une catégorie de gens, de loosers, de ratés sociaux sinon de défaitistes qui passent le plus clair de leur temps à attaquer des commis de l’État qui, de jour et de nuit, s’investissent pour améliorer la vie commune et travaillent sans relâche pour la prospérité du pays qui nous porte.

L’homme dans la vie courante, doit progresser et faire progresser l’humanité dans un sens bien précis. Celui du bien, du juste et de l’éthique. Il faut donc jouer le jeu de la validité du jugement.

Mais les loosers, nourrissant des desseins et des idées perfides, ruminent sans relâche des plans diaboliques pour défaire ceux-là qui, à force de s’appliquer constamment, ont réussi à se faire place au Soleil.

Par peur d’affronter la culpabilité qui résulte de leur vie inaccomplie, les ratés comme BBK, avec une certaine ardeur immorale, préfèrent juger l’intention des autres et non les actions. Ils s’attaquent dorénavant aux symboles de l’État guinéen. Par exemple, dans les propos injurieux ci-dessous, en capture d’écran, on y découvre des jugements d’intentions fondés sur la délation, le mépris, la diffamation et la calomnie. Des propos délictueux pour lesquels l’auteur sera frappé d’une peine de prison et d’une forte amende. Le jeune étudiant qui a accepté d’être téléguidé pour jouer le rôle du perroquet, à la solde de son marionnettiste anxieux et incapable d’assumer, va subir toute la rigueur de la Loi.

Injure-1

Il n’a rien fait pour Mandiana, mais…

Voilà en résumé ce que l’on reproche au général Sangaré. Des reproches qui en disent long sur la mentalité de ses détracteurs qui semblent méconnaître le rôle d’un directeur de régie.

La mission confiée par le Président de la République, le Professeur Alpha Condé, à la direction générale des douanes n’est pas de distribuer des liasses d’argent d’autant plus que la Douane n’est ni un centre social ni une fondation humanitaire. C’est une régie dont l’administrateur est tenu de rendre compte.

Sa mission est d’engranger et de mobiliser des recettes au compte du Trésor public guinéen. Sur ce plan, elle peut se targuer d’avoir réussi à améliorer la gouvernance douanière en un temps record.

En moins de dix ans, grâce aux multiples réformes engagées, les recettes douanières ont été multipliées presque par six. Soit une croissance près de… 600%. Du jamais vu chez nous depuis 1958. Voilà l’action et la performance des soldats de l’économie qu’il convient de juger. Comme tout cadre, le Général Toumany Sangaré doit être jugé à la tâche et non sur la base de considérations futiles et subjectives dont il faut s’écarter. Là-dessus, son engagement patriotique et son effort qui ont consisté à sécuriser les recettes douanières et à renflouer les caisses de l’État lui sont reconnus par toute la Guinée. Ce dont tout Mandiana restera toujours fière.

Sambegou Diallo

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